Artefact
: Tu pourrais présenter Sidilarsen pour les néophytes ?
Didou (chant) : Sidilarsen
est né fin 97. C'est avant tout cinq amis qui ont voulu faire de
la musique ensemble, d'ailleurs le line up n'a pas bougé depuis.
On était une formation rock de base attirée notamment par
le métal puis on a eu envie d'intégrer des machins, vu qu'on
est tous fans de la scène indus, et on est finalement arrivé
à une fusion métal-dance floor. On a depuis participé
à la création du collectif Antistatic et notre premier album
Biotop sort le 25 mars.
Artefact : Comment vous faîtes pour reproduire les séquences
sur scène ?
Didou : Le
batteur déclenche les boucles au début du morceau. C'est
un concept qu'on a choisi : on ne touche pas aux machines sur scène,
elles jouent leur rôles toutes seules. C'est plus un travail de
programmation en amont.
Artefact : Vous vous considérez comme un groupe engagé ?
Didou : On
préfère s'engager par les actions, par le biais du collectif
Antistatic, que par les textes. On privilégie dans nos textes l'aspect
artistique même si parfois on tente d'être plus accessibles.
Artefact : Qu'est-ce que vous pensez de la scène française
actuelle ?
Didou : Je
suis vraiment heureux de ce qui se passe : non seulement elle se médiatise,
mais surtout elle se diversifie. Je croise plein de groupes intéressants,
ça fait plaisir à voir et à entendre. J'aime aussi
beaucoup l'esprit qui y règne, avec les collectifs, l'entraide
et cet élan depuis 4 ans qui permet à la scène métal
de faire parler d'elle. Je souhaite qu'on puisse continuer sur ces bases,
c'est pas parce qu'il y a des groupes qui signent sur des majors qu'il
faut croire qu'on est arrivés.
Artefact : Pourquoi ce tire-bouchon sur la pochette ?
Didou :
Deux raisons : La première c'est que c'est le symbole de l'homme-machine,
l'objet anthropomorphe, une dualité qu'on trouve dans notre musique
entre machines et instruments organiques, et la deuxième c'est
notre amour du vin !
Artefact : Quelles sont vos influences ?
Didou : On
a des goûts très différents : ce qui nous a relié
au début c'était Nine Inch Nails, beaucoup de techno underground
et de métal français.
Artefact : Un dernier mot pour les lecteurs d'Artefact ?
Didou : Je
voudrais insister sur Antistatic (http://antistatic.free.fr), on va profiter
de notre succès pour nous occuper à fond du collectif pour
en faire profiter tous les autres groupes.
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