SYMPHONY X


Le 21 octobre 1998 - La Locomotive – PARIS

   Enfin les voilà ! A ceux qui émettaient des doutes quant à leur capacité de reproduire sur scène leur musique, comme au public qui les attend depuis un an et demi, SYMPHONY X a admirablement répondu présent.
   Reproduisant avec une déconcertante facilité les parties virtuoses de leur musique, pas de problèmes non plus lorsqu’il s’agit de durcir le ton, emmené par un bassiste particulièrement efficace et entreprenant, SYMPHONY X taille des rythmiques à faire pâlir d’envie bien des formations metal, et ce, à la plus grande joie des excités du premier rang qui purent régulièrement s’adonner à leur sport favori.

   On peut néanmoins regretter la relative discrétion des deux solistes Mickael Romeo (guitares) et Pinella (claviers) laissant au bassiste et au charismatique Russel Allen (chant) le soin d’assurer le spectacle. Excellente prestation de ce dernier qui réussira à tous nous transporter dans l’atmosphère médiévale qui lui est chère ; en particulier lors du premier morceau du rappel : « The Accolade ». Mais n’anticipons pas la fin du concert car de fort belles choses furent au programme ce soir-là, à commencer par ce qui fut certainement le moment fort du concert : les deux premiers morceaux du dernier album : « Of sins and shadows » et « Chorch of the Machine », le public entonnant en chœur les parties atmosphériques des claviers !

   Notons la très bonne ambiance dans laquelle baigna tout le concert : un public enthousiaste et réceptif, bien que parfois indiscipliné, profitant des slams pour échouer sur la scène et congratuler les musiciens de vive voix en plein milieu des morceaux ! Russel Allen, royal en maître de cérémonie, les accueiollit avec bienveillance, les enjoignant même à chanter lorsque l’occasion se présentait !

Puis la main passe à Pinnella, qui dans une touchante partie de claviers entame la longue fresque « The divine Wings of Tragedy », non vous ne rêvez pas, près de vingt minutes ! C’est sur « Sea of Lies » et sa fameuse intro à la basse que s’achèvera ce concert haut en couleur et véritablement prometteur quant à l’avenir scénique de SYMPHONY X.

 

Zorglub
 

 

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