| Le Trabendo est une petite salle à la configuration proche d'une boîte de nuit, mais quand Porcupine tree est en ville croyez moi il y a du monde ! Le décor est posé d'entrée : tapis persan au milieu de la scène pour ménager les petons de monsieur Wilson, et pléthores de racks et pédales pour reproduire les sons studio. | |
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En
guise de première partie, c'est le guitariste de tournée
de Porcupine qui vient chanter des chansons tout seul avec sa gratte
folk… Bon au début c'est chouette ça fait Led Zep
3 et tout, mais au bout de deux morceaux on a de sérieuses envies
de meurtre qui commencent à monter… Heureusement il n'a
joué qu'une demie heure !
Puis le groupe arrive, très relax et sûr de son public qui effectivement est bien là ! Attaque en fanfare sur le monstrueux Blackest eyes, premier titre de In Absentia, et il est d'entrée évident qu'il ne s'agit pas là d'un concert comme les autres : le public écoute de façon religieuse, le son est excellent, très clair et puissant, les lights sont somptueuses et travaillées, et les groupe est maître dans l'art de poser des ambiances envoûtantes et mystiques. Les samples et nappes du clavier viennent couvrir l'ensemble et le batteur s'amuse à maltraiter le rythme, toujours de façon très musicale. La part belle est faîte au petit dernier, et les moments les plus intenses sont sans doute la puissance de l'instrumental Weeding Nails (rien à voir avec les instrus de Dream theater, ici on peut headbanger dessus !), la bizarrerie de The Creator Has A Mastertape et la beauté cristalline et fragile de Heartattack in a Layby. Bref Porcupine Tree sur scène, c'est vraiment une expérience à part, quelque chose de plus… A ne pas manquer s'ils passent près de chez vous ! |
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